Renault Group accélère en matière d’économie circulaire et lance The Future is NEUTRAL

Le mois de l'Economie Sociale et Solidaire est un temps annuel se déroulant au mois de novembre qui donne l'opportunité de mettre en lumière les savoir-faire et activités des femmes et hommes porteurs de projets, entreprises, organisations et collectifs et de comprendre ce que cette forme d'économie peut apporter à notre société en pleine transition. D'où l'occasion de mettre en avant un des nouveaux projets du Groupe Renault: The Future is NEUTRAL

Deux ans après la création de la Refactory à Flins, premier site industriel dédié à l’économie circulaire, Renault Group accélère et crée The Future is NEUTRAL, première entreprise à offrir une solution de recyclage à chaque étape du cycle de vie du véhicule : approvisionnement en pièces et matières, production, usage et fin de vie.

De l’automobile vers l’automobile

La force de l’entreprise, issue de Renault Environnement, est en effet de mobiliser un réseau de filiales et de partenaires permettant de collecter tout au long du cycle de vie du véhicule, des pièces, des matériaux ainsi que des batteries, issus des casses automobiles, des rebuts d’usine et des garages. Une fois valorisés, rénovés, réparés ces pièces et matériaux seront réinjectés dans le cycle de production pour un nouvel usage. Arrivés en fin de vie, les véhicules et les batteries électriques sont recyclés, leurs composants extraits et valorisés pour alimenter une nouvelle boucle.

Concrètement, The Future Is NEUTRAL s’appuie sur sa filiale Gaia dont les activités de réparation de batteries, de collecte et réemploi de pièces et de recyclage de matériaux issus des véhicules en fin de vie (VHU) sont basées à Flins. Également situées au cœur de la Refactory de Flins, les activités de rénovation de pièces mécaniques et mécatroniques, ainsi que la future ligne de démantèlement de véhicules, approvisionnent ces flux circulaires. Avec son partenaire Suez, l’entité détient également deux entreprises : Indra leader du traitement des véhicules hors d’usage (VHU) en France et Boone Comenor, expert en recyclage des chutes de métaux issus de l’industrie.

Aux côtés de partenaires industriels, The Future Is NEUTRAL ambitionne de devenir un futur leader européen du recyclage des batteries en boucle fermée. La nouvelle entité entend développer un processus industriel de premier ordre en termes de rendement et de pureté pour garantir le niveau requis de contenu recyclé dans les batteries et ce, au meilleur coût. De quoi se rendre particulièrement attractif pour les constructeurs automobiles.

Pour développer la première offre de recyclage de batteries en boucle fermée d’Europe, l’entité s’appuie sur le plus grand parc de véhicules électriques – celui de l’Alliance – une chimie à haut contenu et capitalise sur le réseau en expansion d’INDRA pour la collecte des batteries et l’expertise de GAIA pour leur diagnostic. Enfin, The Future is NEUTRAL travaillera également avec ses partenaires fabricants de batteries, tel que Verkor, pour la mise en commun de leurs batteries en fin de vie avec les rebuts de production.

Pour mener ses activités, The Future is NEUTRAL s’appuie sur de nombreuses compétences techniques comme l’ingénierie de pointe, la chimie et l’exploitation de la donnée que l’entreprise positionne au cœur de son modèle pour optimiser la performance économique et environnementale de ses solutions.

The Future Is NEUTRAL propose également à la filière automobile une offre de conseil, ainsi que des formations dédiées à l’économie circulaire, avec le soutien du campus de l’Industrie Circulaire de la Mobilité (ICM) basé à Flins, dans le cadre de l’université d’entreprise – ReKnow University – du groupe.

Pour financer sa croissance, The Future is NEUTRAL a annoncé, lors d’une conférence de presse le 13 octobre, l’ouverture de son capital auprès d’investisseurs à hauteur de 50%. De quoi récolter quelque 500 millions d’euros que l’entreprise entend consacrer pour partie au développement de ses activités existantes mais également à la création de nouveaux business, notamment le recyclage des batteries. Et lui permettre d’atteindre un chiffre d’affaires de plus de 2,3 milliards d’euros et une marge opérationnelle supérieure à 10% à l’horizon 2030.